La diversité est la Clé, " usez de tout mais n'abusez de rien ", voilà les deux grands conseils que j'aurais envie de donner si je dois faire court
Une alimentation équilibrée est avant tout une alimentation qui permet de couvrir nos besoins (spécifiques et individuels), chaque personne est unique et a des besoins qui lui sont propres pour le maintien de sa santé. Il faudra donc dans un premier temps faire le calcul de ses besoins nutritionnels et connaître ses habitudes alimentaires, son rythme de vie, son hygiène de vie, si la personne pratique du sport ou non, à quelle fréquence, quel type de sport, quels sont ses niveaux de stress, de sommeil, si c'est une femme, un homme, si elle souffre d'une pathologie etc... Bref vous l'aurez compris cela reste complexe et individuel ;
Il est donc important de mener un premier entretien détaillé afin de répondre au mieux aux besoins d'une personne selon ses objectifs et/ou ses contraintes pour être le plus efficace possible et trouver le bon équilibre (qualitatif et quantitatif)
L'équilibre qualitatif :
Nous veillerons au choix des aliments (les plus bruts et les moins transformés possible) pour une densité nutritionnelle optimale, plus la densité nutritionnelle sera bonne et plus la personne sera "nourrie" et moins elle mangera, ce qui nous amène à l'équilibre quantitatif.
L'équilibre quantitatif :
Elle prendra en compte la quantité d'aliments dans les repas mais aussi la quantité de repas par jour et la répartition de ces derniers selon les besoins précédemment calculés.
Cet équilibre alimentaire est basé sur la pyramide alimentaire et sur des objectifs nutritionnels établis par le dernier Plan National Nutrition Santé 4 (PNNS4) pour le maintien d'une bonne santé.
Pyramide Alimentaire
Les objectifs du dernier PNNS (2019 - 2023)
- Promouvoir les nouvelles recommandations nutritionnelles :
Permettre à tous les français de connaître les bons réflexes alimentaires et activité physique pour leur santé en actualisant, dès 2019, le site manger-bouger et la fabrique à menu pour faciliter la mise en œuvre pour tous des nouvelles recommandations alimentaires, activité physique et sédentarité.
- Augmenter les fibres, réduire les quantités de sel, sucres, gras :
Dans les aliments de consommation courante par un engagement ferme des acteurs économiques des 2020 et promouvoir le Nutri-Score, en visant à le rendre obligatoire au niveau européen, afin d’améliorer la qualité nutritionnelle de tous les aliments transformés en favorisant les démarches volontaires des professionnels.
- Réduire la consommation de sel de 30% d’ici 2025 (engagement de la France auprès de l’OMS) :
Pour le pain, qui représente de l’ordre de 25% de l’apport en sel quotidien des français, une réflexion sera engagée dès 2019 avec les professionnels afin de déterminer le taux cible et les actions à conduire pour y parvenir.
- Protéger les enfants et les adolescents d’une exposition à la publicité pour des aliments et boissons non recommandés :
Encourager la mise en place de codes de conduite en s’appuyant sur les nouvelles dispositions européennes sur les servies de médias audiovisuels.
- Permettre à tous de bénéficier d’une restauration collective de qualité en toute transparence :
Assurer la montée en gamme de la restauration collective par un approvisionnement de 50% de produits bio, durables et de qualité d’ici 2022 et promouvoir le Nutri-Score dans ce secteur.
- Étendre l’éducation a l’alimentation de la maternelle au lycée :
Des outils pédagogiques pour l’éducation a l’alimentation seront mis à disposition en 2019 pour couvrir tous les âges tels qu’un vadémécum et une boite à outils éducative sur le portail « alimentation » du site internet Eduscol et déploiement des classes du goût.
- Développer la pratique d’Activité Physique Adaptée :
Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, et étudier la possibilité d’élargir le dispositif APA aux patients atteints de maladies chroniques hors ALD présentant des facteurs de risque (hypertension artérielle, obésité, etc.).
- Renforcer la prescription d’Activité Physique Adaptée par les médecins :
D’ici à 2020, mise à disposition des médecins d’outils en appui à la prescription et à la décision médicale.
- Veiller à l’alimentation de nos ainés :
Prévenir la dénutrition en sensibilisant le grand public et les professionnels de santé et du secteur social en mettant en place chaque année « une semaine nationale de la dénutrition ».
- Promouvoir et partager au niveau national les actions locales innovantes, sources de créativité :
Dans chaque département, d’ici 2023, ces initiatives seront valorisées dans le cadre des chartes « collectivités et entreprises actives du PNNS » et un colloque annuel sera organisé.
Depuis peu la pyramide alimentaire a changé, au socle nous retrouvons aujourd'hui l'activité physique, la crise " Covid " a augmentée la sédentarité des gens et donc, proportionnellement, une recrudescence de surpoids et d'obésité mais aussi l'accroissement des consultations pour Troubles du Comportement Alimentaires (TCA) provoqués par l'isolement, l'anxiété et l'isolement de beaucoup de personnes durant la crise.
Ces recommandations restent évidemment théoriques, la réalité est toute autre néanmoins en tant que professionnels de santé nous faisons de notre mieux pour proposer en structures et en consultation mais aussi auprès de notre entourage une pédagogie afin d'améliorer la qualité de vie des gens en faisant de la prévention et incarnant le changement que l'on veut voir dans le Monde de demain.